Autour du bassin...
Cette zone à l’entrée près de la rue ne présentait guère d’intérêt en dehors des gros gunneras trouvés en arrivant et qui souffrent un peu en été, puisque aucun point d’eau n’arrose leurs racines ! Même après l’abattage d’un des peupliers qui menaçait le poteau électrique, l’ensemble reste assez à l’ombre des conifères de la « forêt » qui n’arrêtaient malheureusement pas les vents souvent violents. Une haie d'éléagnus a donc été plantée pour protéger un peu les futures plantations, tandis que le long de la rue il a fallu évacuer la tonne de ronces et de lierre qui formait la seule barrière, avant de replanter des bambous et des fougères sur le talus couvert de petasites terriblement envahissantes...
En espérant pouvoir arroser plus facilement les gunneras, et en profitant de la pelleteuse chargée de relier l’allée centrale au poteau électrique, un bassin rond a été creusé en quelques coups de pelle qui nous ont fait gagner pas mal d’heures de travail ! La terre dégagée a été répartie dans deux autres cercles, délimités par des pierres récupérées lors des travaux dans la maison. Dans le premier à l’entrée, à côté d’un hortensia bleu déjà présent et pour rester dans les mêmes coloris, ont été plantés un phormium bleuté, des agapanthes, des euphorbes et même un tout jeune Sciadopitys Verticillata (un vrai fossile vivant, vieux de 230 millions d'années !) offert par un jardinier qui l'avait semé lui-même.
En 2016 nous avons replanté derrière le futur bassin un rhodo Halopéanum (même s'il semblerait que ce n'en soit pas un véritable ?) initialement installé 3 ans plus tôt dans la haie devant la maison mais qui avait déjà trop grandi pour se développer à son aise. Il a bien supporté ce changement, et s’est retrouvé en compagnie de deux autres Rhodo à larges feuilles un peu arrondies et à la floraison blanc rosé, un Loderi King Georges et un Fortunei Discolor. À leurs pieds des sarcococcas et couvre-sol (Tellina variegata grandiflora) poussent lentement... Devant, un joli érable (Acer Palmatum Asahi Zuru) aux couleurs panachées rose et vert a bien du mal à résister aux attaques de pucerons qui démarrent dès ses premiers bourgeons ! À côté un autre érable (Acer Osakasuki) est abrité du vent par la haie mais se retrouve très à l’ombre des conifères, tandis qu’un érable à peau de serpent (Acer conspicuum Mozart) a été planté en face en 2018. Pour résister au vent d'est, nous avons aussi planté ensuite une petite haie d'ifs dégotés dans une solderie.