Le jardin blanc
Juste après les quelques conifères qui constituent ce que nous appelons pompeusement « la forêt » et un portail composé d’un ancien porte-manteaux rouillé chiné et bricolé, on arrive dans le jardin blanc en passant sous une arche fabriquée avec des fers à béton pour supporter le rosier Shropshire Lad.
Ayant toujours eu une prédilection pour les fleurs blanches et les jardins sur ce thème (Sissinghurst, Bois des Moutiers...) nous avions très envie d’un espace dans cet esprit, mais on est encore très loin du résultat souhaité. Commencé un peu au hasard et au gré des plantes dégotées ici ou là, ce petit coin de jardin est délimité par le talus planté de Spirées nipponica Snowmound qui isole du « japonais » et par les grands conifères de « la forêt », mais il souffre d’un manque de conception initiale puisque que ses massifs n’ont été dessinés que peu à peu autour des plantations, au lieu de les précéder !
Parmi les premiers plantés, un Cornus kousa Milkyway (en 2014) a pris de l’ampleur, avec à ses pieds un Hydrangea Phantom, des agapanthes, des lys et des Deutzia... En face de lui, un viburnum Bodnantense fleurit en hiver mais plutôt rose, à côté d'un hydrangea Vasterival. Ensuite, un hydrangea Annabelle (assez poussif hélas) est accompagné d’agapanthes blanches, de lis et de deux magnolias Stellata... Au bout, un oranger du Mexique Sundance fleurit blanc mais son feuillage est doré (enfin... jaune !) accompagné d’un cornus tout aussi doré...
Pour remonter le talus vers le japonais, quelques marches en calade de galets blancs grimpent au milieu de Stachys et d’Ibéris sempervirens qui commencent à jouer leur rôle de couvre-sol.