Le jardin japonais
Au départ, seule une dalle de béton carrée de 25m², vestige de l’utilisation militaire du bâtiment (pour une grande antenne ?) occupait cet espace vide et sans intérêt. L’idée a germé de l’utiliser pour construire une pagode qui contemplerait un jardin propice à la méditation.
Profitant des travaux de terrassement lors de la rénovation, nous déposons d'abord la terre récupérée dans l’allée (caillouteuse et pauvre) en créant deux talus qui isolent un peu cet espace, que nous plantons petit à petit, après les avoir tapissés de mousse trouvée en forêt (mais qui va hélas, avoir bien du mal contre le trèfle et le chiendent). Sur le talus le plus ensoleillé nous installons des bambous nains (Pleioblastus Auricoma) qui l’habillent doucement.
Miraculeusement juste à ce moment là, en 2015, un jour de soldes, nous tombons sur un Niwaki taillé en nuages ravissant et à un prix ridicule (ainsi que sur un cèdre pleureur qui était parfait pour l’entrée, mais qui est mort sans explication - sécheresse ? - en 2022) et les dieux du jardinage continuant de se montrer bienveillants, nous trouvons juste après chez un brocanteur en bord de route, notre bouddha et la pagode verticale en béton qui vont très bien compléter notre tableau !
Dans l’allée centrale, autour du Niwaki et du Bouddha, nous disposons des gravillons, maintenus par des Ecolat bien pratiques, puis nous sommes obligés de procéder de même autour de la dalle avec des pavés et des graviers, la tonte autour des arbustes plantés là devenant trop compliquée !
Des buis et des pittosporum taillés en boule, des junipérus et des érables (Acer Palmatum Butterfly et Pink Dwarf, Acer Dissectum Garnet...) s’installent peu à peu, tandis que la construction de la pagode commence doucement par quelques poteaux et une plateforme surélevée...
10 poteaux en pin douglas sont d’abord fixés solidement sur la dalle, pour supporter le plancher de bois (une première version... puis une plus petite quand nous réalisons la démesure de notre premier projet...) Bien plus tard, après beaucoup de réflexion et d’efforts, la charpente du double toit est enfin conçue puis posée (un art auquel nous ne connaissions rien !)
Restait encore à découper puis fixer les panneaux de couverture en bac acier, et assurer l'étanchéité des arêtes avec des bandes de tôle découpées puis pliées.
Une extrémité un peu relevée... ça vous donne tout de suite un petit côté asiatique !