Autour des magnolias
En quittant le jardin rose et pourpre on franchit un mur de rosiers qui nous a été inspiré par une visite au fameux jardin de Stéphane Marie, où nous avions été séduits par une grande cloison de bambous en croisillons supportant le très beau rosier grimpant neige d’Avril. En gardant l’idée de cette séparation fleurie, nous avons profité d’un gros pied du rosier Ghislaine de Féligonde (nous n’avons découvert que bien plus tard son petit nom) récupéré par chance dans un lotissement voué à la démolition et arraché au mois de juin, en plein floraison. Divisé en 4, il a gentiment repris et nous avons ensuite construit une cloison pour le supporter. Quelques poteaux métalliques enfoncés dans du béton, des croisillons de fer à béton et le tour était joué ! Par la suite nous avons planté des Stipa Sirocco dont le feuillage teinté d’orangé se marie très bien avec la couleur saumonée des boutons de rose, avant qu’ils ne virent au rose pâle puis au blanc. Mais les graminées ont tellement poussé qu’il a fallu en enlever quelques-unes pour laisser un peu de soleil au pied des rosiers...
En continuant et en dépassant le Photinia qui isole un peu du voisin, on arrive sur de grands magnolias grandiflora, dont les 3 plus petits, achetés en solde pour une bouchée de pain, grandissent plus vite que nous l’avions imaginé... Leurs fleurs blanches en forme de lotus géants embaument en été. À leur pied un Loropetalum Black Pearl et des Leucothoé émergent d’un couvre-sol lumineux de Lysimaques aurea. À côté, de la même famille des magnoliacés, deux Michelia poussent plus lentement mais se parent aussi de fleurs blanches, plus petites, en été.
En face un magnifique Styrax japonica planté en 2017 se couvre au mois de juin de clochettes blanches, évoluant en pendentifs de velours vert ! À ses pieds, un pseudowintera Marjorie, un Abelia Hopleys (panaché), quelques carex buchananii et un jeune Heptacodium Jasminoide rapporté des pépinières Hennebelle en octobre 2020. Un peu plus loin un Viburnum Plicatum Kilimandjaro entouré de deux Skimmia terminent le massif.